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Photo du rédacteurRomuald Normand

Les auteurs cités par Education Innovation Lab : Michael Fullan en français


Chers collègues francophones,

Je suis très heureux de souligner que pour la première fois dans mon travail nous avons une implication forte et croissante dans l’amélioration de l’éducation dans les systèmes éducatifs francophones. Depuis peu, quelques-uns de nos livres sont également publiés en français. Notre collaboration la plus importante est avec la Fondation Lucie et André Chagnon basée à Montréal. La Fondation finance sur huit ans (2014-2022) l’initiative appelée CAR : Collaborer, Apprendre, Réussir.

Ce projet est une approche «systémique» pour l’amélioration continue de l’apprentissage dans les commissions scolaires du Québec. La formation, le développement et le soutien aux commissions scolaires se font sur les plans individuel et collectif et visent à renforcer la capacité des commissions scolaires à améliorer la pédagogie et la réussite des élèves tout en apprenant les unes des autres à travers différents réseaux. Pour la première fois au Québec, les commissions scolaires francophones et anglophones partagent des idées et travaillent ensemble.

La Fondation Chagnon parraine la publication de nos principaux livres en français par l’entremise des Presses de l’Université du Québec (puq@puq.ca). Jusqu’à présent, les PUQ ont publié les quatre livres suivants:

  • Michael Fullan – Le Leadership Moteur (2017)

  • Michael Fullan et Joanne Quinn – La Cohérence: Mettre en action les moteurs efficaces du changement en éducation (2018)

  • Michael Fullan, Joanne Quinn et Eleanor Adam – La Cohérence: Guide pour passer à l’action (2018)

  • Michael Fullan, Joanne Quinn et Joanne McEachen – L’apprentissage en profondeur: s’ouvrir au monde, changer le monde (2018)

La Fondation Chagnon parraine la publication de nos principaux livres en français par l’entremise des Presses de l’Université du Québec (puq@puq.ca). Jusqu’à présent, les PUQ ont publié les quatre livres suivants:


Plusieurs posts sur ce blog sont consacrés à ses travaux:

Certains chercheurs ont ainsi analysé l’impact de l’enseignement et du travail enseignant sur les résultats des élèves en montrant qu’il existait des différences entre unités éducatives selon que l’apprentissage professionnel était « enrichi » ou « appauvri » (Rosenholtz, 1989). McLaughlin et Talbert (2001) ont mis en évidence le rôle des communautés professionnelles dans l’adoption de pratiques favorables au changement et à l’amélioration de la réussite des élèves. . A partir des résultats de la littérature de recherche, il est possible de décrire les cinq grandes composantes d’une « communauté d’apprentissage professionnel » :


On ne peut jamais définir à l’avance l’accompagnement L’accompagnement est un apprentissage et il est chargé d’incertitudes. Même les innovations pédagogiques les mieux développées correspondent à un nouvel apprentissage et à de nouveaux principes pour celles et ceux qui les mettent en œuvre. Les enseignants ont besoin de temps pour les assimiler et de nombreuses études ont montré le « refroidissement » créé par la mise en œuvre, même dans les cas où cela marche, les choses commencent par aller mal avant de bien fonctionner. L’absence de difficultés premières dans l’accompagnement montre que celui-ci est soit superficiel soit trivial.


Entretien conduit par Hanne Knudsen, Ecole Danoise de l’Education, Université d’Aarhus, Danemark Il s’agit d’un entretien avec le professeur John Hattie sur ses deux livres « Visible Learning » (2009) et Visible Learning for Teachers (2012) et le programme « Visible Learning Plus » qu’il dirige et qui est distribué sous licence par l’entreprise Cognition Education Limited, développé en Nouvelle-Zélande et en Australie et dans plus de 23 pays dans le monde. L’entretien est structuré autour de différentes thématiques : changement d’échelle et traduction dans la mise en œuvre du programme au Danemark, concepts fondamentaux des ouvrages et de leur conception de l’apprendre, lien entre théorie et pratiques.


Une des raisons majeures du défaut de changement est l’insuffisante attention apportée au processus de changement lui-même. L’interprétation et la mise en œuvre du changement n’est pas directe : c’est un processus social et pas seulement technique ou instrumental. Même si les objectifs pour changer sont clairs, le changement peut échouer en raison d’une absence de circulation des informations et d’une évaluation régulière. Il y a donc des questions à se poser avant d’introduire le changement : est-ce que ce changement est important ? est-ce qu’il est vraiment nécessaire ? quelles sont les priorités ? est-ce qu’il y a d’autres façons de voir le changement ?


La recherche, dégagée d’une conception positiviste telle qu’elle peut être utilisée dans certains contextes, tend tout d’abord à montrer que l’engagement des futurs enseignants dans la formation initiale, aussi bien celle des enseignants en activité dans la formation est très fortement compromise par des politiques de type top-down et des dispositifs de reddition de comptes (accountability) en cours dans certains contextes, notamment anglo-saxons, où l’on a pu mesurer que la persistance dans l’emploi était problématique (Leithwood et al, 2002, Thompson, 2010). A contrario, une vision du changement et de la formation envisagée de manière plus circulaire top-down / bottom-up & outside-inside


La théorie sociale de la troisième voie plaide en faveur d'une pensée intégratrice - établir un lien entre le meilleur de la gouvernance et des marchés novateurs en termes de changement éducatif. Dans la pratique, cependant, de nombreuses politiques de la Troisième Voie se sont éloignées de ces idéaux premiers – l’aliénation des élèves, la corruption des salles de classe, la manipulation des éducateurs et la tromperie du public. Comment cela s'est-il produit ? Dans Turnaround Leadership, Michael Fullan décrit comment, avec ses conseils, la province de l'Ontario a élaboré sa stratégie de réforme de l'éducation.



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