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  • Photo du rédacteurRomuald Normand

Enseigner la lecture à l'école primaire. Stratégie 5.


Développer la lecture de manière transversale dans l’école

Enseigner une langue ne peut pas être laissé aux enseignants seuls dans leur classe. La recherche montre qu’il faut au minimum 90 minutes par jour consacrés à la lecture mais que cela peut se faire en enseignant d’autres disciplines comme les sciences, les mathématiques, la musique et d’autres sujets. L’important est du laisser du temps aux élèves pour qu’ils aient des occasions de lire, qu’ils puissent faire l’expérience de différents types de textes, qu’ils aient envie ensuite de lire chez eux, qu’ils puissent développer et activer de plus en plus de vocabulaire. Les enseignants d’une même école peuvent alors travailler ensemble et aligner leurs ressources pour offrir de multiples opportunités d’apprendre à lire aux élèves. Ils peuvent spécifier leurs attentes pour chaque discipline et chaque niveau de scolarité tout en s’accordant sur les étapes cognitives parce lesquels les élèves doivent passer et sur la planification des séquences qui sont nécessaires pour un apprentissage efficace.

D’après Duke, D. L., Carr, M., & Sterrett, W. (2012). The school improvement planning handbook: Getting focused for turnaround and transition. R&L Education.


Dans la série:

Choisir un programme de lecture La plupart des écoles élémentaires choisissent des lectures ordinaires empruntées aux manuels ou aux guides professionnels pour les enseignants. L’avantage est que cela donne accès à des approches consistantes et bien développées par les experts en littératie, souvent accompagnés par des supports de cours fondés sur la collaboration professionnelle. Mais le problème est que ces contenus ne satisfont pas toujours les besoins des élèves particulièrement quand il y a des grands écarts dans la classe.

Utiliser un programme d’intervention qui a fait ses preuves. Les élèves qui lisent en dessous du niveau requis ont besoin d’une intervention spécifique pour améliorer leur réussite. Beaucoup d’écoles offrent des programmes d’intervention dans lesquels les élèves manquent soit une part d’enseignement de la lecture (généralement sur un temps de travail autonome) or un temps de non-lecture pour travailler seul ou en petits groupes avec une personne qualifiée mais il y a aussi des stratégies dans lesquelles l’enseignant peut intervenir lui aussi dans la classe.

Ajuster le temps passé à la lecture Les chercheurs s’accordent généralement sur le fait qu’un minimum de 90 minutes est nécessaire pour l’enseignement de la langue à l’école élémentaire. Quand l’enseignement de l’écrit se fait selon différentes transitions, le temps peut être proche de 2 heures. Bien sûr, la structure de temps passé à la lecture (et l’écriture) est des plus importantes. Il faut s’assurer que ce temps n’est pas interrompu (par la sonnerie, des annonces, etc). Les deux heures sur la langue chaque jour laissent environ quatre heures pour d’autres d’activités d’enseignement.

Développer des groupes de lecture flexibles Il est important que les éducateurs reconnaissent que leurs classes sont composés d’élèves avec des compétences et des intérêts différents. Grouper les élèves est essentiel mais quand le groupement est fondé uniquement sur les compétences, il peut avoir un effet négatif sur les apprentissages, spécialement quand les connaissances préalables et les niveaux de lecture des élèves ne sont pas pris en compte.

Développer la lecture de manière transversale dans l’école Enseigner une langue ne peut pas être laissé aux enseignants seuls dans leur classe. La recherche montre qu’il faut au minimum 90 minutes par jour consacrés à la lecture mais que cela peut se faire en enseignant d’autres disciplines comme les sciences, les mathématiques, la musique et d’autres sujets.

.Utiliser les technologies numériques pour améliorer l’apprentissage de la lecture Une abondante littérature de recherche existe pour vanter les mérites des technologies numériques pour aider les élèves à apprendre en lecture, et beaucoup d’entre elles sont peu chères voire gratuites. Les technologies intégrant les apports des sciences cognitives et des neurosciences peuvent aider les élèves qui ont de grandes difficultés

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